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À l’approche du 31 octobre, nos villes se transforment. Citrouilles grimaçantes, toiles d’araignées artificielles, squelettes souriants ornent les vitrines et les jardins. On rit, on se déguise, on joue à se faire peur.

C’est sans doute là le secret de la popularité d’Halloween : elle promet l’adrénaline de la frayeur sans les conséquences de la peur véritable. Mais précisément parce qu’elle touche aux symboles de la mort, de l’âme et de l’invisible, la question mérite d’être posée avec sérieux : fête inoffensive ou confusion spirituelle ?

Le sujet n’est pas réservé aux croyants. Quiconque s’interroge sur le sens de la vie, sur la dignité de nos deuils ou sur l’intégrité de nos imaginaires est concerné.

Les racines profondes d’une fête moderne

Halloween n’est pas née d’hier. Ses racines plongent dans la Samain celtique, ce tournant de saison où l’on croyait la frontière entre morts et vivants plus perméable. Cette nuit du 31 octobre n’était pas simplement folklorique : elle portait une dimension spirituelle réelle. Les Celtes croyaient que les esprits des défunts revenaient sur terre, que les prêtres occultes pouvaient prédire l’avenir grâce à leur aide, que des rituels étaient nécessaires pour apaiser ces forces invisibles.

Les siècles ont superposé à ce soubassement païen des usages chrétiens — la veille de la Toussaint, d’où le nom « All Hallows’ Eve » — et des pratiques populaires : lanternes, charivaris, quête de friandises. Notre époque, elle, a recyclé l’ensemble dans l’industrie du divertissement : fantômes, sorcières, zombies, hémoglobine en spray. On objectera que tout cela n’est que mascarade, que personne ne croit vraiment aux esprits. Mais les symboles n’ont jamais été innocents ; ils façonnent, à bas bruit, notre rapport à la peur, à la souffrance et à la mort.

Ce que la Bible révèle sur la mort et l’invisible

C’est ici que la Bible offre un contrepoint net, sans pathos inutile. Elle ne mentionne pas Halloween ; elle parle en revanche clairement de la mort et de l’invisible. Et ce qu’elle dit surprend souvent ceux qui la découvrent.

La mort, selon l’Écriture, n’est pas un passage vers une seconde vie consciente : elle est un sommeil. « Les morts ne savent rien » (Ecclésiaste 9:5) ; « Tout ce que ta main trouve à faire, fais-le… car au séjour des morts il n’y a ni œuvre ni science » (Ecclésiaste 9:10). Jésus lui-même parle du défunt Lazare comme « endormi » (Jean 11:11-14). Cette perspective est plus qu’une doctrine : c’est une éthique du deuil. Elle interdit d’exploiter la vulnérabilité des endeuillés ;  refuse les faux dialogues avec ceux qui dorment ; elle replace l’espérance non dans des signes, mais dans une promesse : la résurrection, au retour du Christ (1 Thessaloniciens 4:13-18 ; Jean 5:28-29 ; 1 Corinthiens 15:51-55).

Cette compréhension biblique éclaire d’un jour nouveau la question d’Halloween. Si les morts dorment, alors toute célébration qui prétend honorer les esprits des défunts ou communiquer avec eux repose sur une confusion fondamentale. Ce n’est pas une question de moralisme, mais de vérité.

Pourquoi l’interdit biblique du spiritisme est-il si ferme ?

Dès lors, pourquoi l’interdit biblique du spiritisme est-il si ferme ? Non par crispation morale, mais par protection. « Qu’on ne trouve chez toi personne… qui interroge les morts » (Deutéronome 18:10-12) ; « N’allez pas vers les nécromanciens » (Lévitique 19:31). L’Écriture sait la puissance de la suggestion et la fragilité d’un cœur en deuil. Elle sait aussi la logique de la contrefaçon : « Satan lui-même se déguise en ange de lumière » (2 Corinthiens 11:14).

Là où l’on croit entendre une voix aimée, la Bible voit le risque d’une imitation mensongère. L’interdit ferme une porte dangereuse et, ce faisant, en ouvre une autre : celle d’une paix qui n’exige ni spectacle, ni transgression. C’est une sagesse protectrice, pas une restriction arbitraire.

Halloween : plus que des bonbons pour certains

Cette dimension spirituelle d’Halloween n’est pas qu’une relique du passé. Anton LaVey, auteur de la Bible satanique et fondateur de l’Église de Satan, a déclaré sans ambiguïté :

« Deux fêtes majeures, Halloween et Walpurgisnacht, sont célébrées par l’Église de Satan. Je suis content que les parents chrétiens laissent leurs enfants adorer le diable au moins une nuit par an. »

Cette citation révèle que pour certains groupes, Halloween conserve une signification spirituelle profonde et sombre, bien au-delà du simple divertissement. Les statistiques montrent d’ailleurs une augmentation de l’intérêt pour l’occultisme et le paganisme dans notre culture moderne, particulièrement autour de cette période. De nombreux groupes occultes considèrent Halloween comme une nuit importante pour leurs rituels. Ce n’est pas une coïncidence.

La question de la rédemption culturelle

Certains chrétiens bien intentionnés espèrent « racheter » Halloween, la transformer en quelque chose de positif. Mais l’observation honnête suggère le contraire : Halloween n’est pas devenue plus lumineuse avec le temps. Elle reste centrée sur la mort, la peur et les ténèbres. Le paganisme et la sorcellerie connaissent une recrudescence, pas un déclin.

Des valeurs contradictoires

La foi chrétienne célèbre la foi, l’espérance et l’amour. La Bible enseigne que « l’amour parfait bannit la crainte » (1 Jean 4:18). Halloween, au contraire, cultive la peur, glorifie la mort et banalise les ténèbres. Pour quelqu’un qui cherche la paix et la lumière spirituelle, cette contradiction mérite réflexion.

« N’ayez aucune part aux œuvres infructueuses des ténèbres, mais dénoncez-les plutôt » (Éphésiens 5:11). Participer à une fête dont les symboles et les thèmes sont liés à l’occultisme, même « pour s’amuser », peut avoir des implications spirituelles que nous ne mesurons pas toujours. Les symboles ne sont jamais neutres ; ils instruisent nos cœurs, façonnent nos imaginaires, normalisent certaines réalités.

La question de l’identité

Il y a aussi une dimension plus subtile, souvent négligée. Halloween nous encourage à nous déguiser en quelqu’un que nous ne sommes pas. Dans un monde où tant de personnes cherchent qui elles sont vraiment, cette pratique n’aide pas.

Le diable a semé la confusion sur l’identité d’Adam dans le jardin d’Éden (Genèse 3), et a tenté de faire douter Jésus de son identité dans le désert (Matthieu 4). Notre génération est déjà profondément confuse sur la question de l’identité — confusion de genre, confusion de valeurs, confusion de sens. Halloween ajoute une couche supplémentaire : pendant une nuit, nous célébrons le fait de ne pas être nous-mêmes, de porter un masque, d’incarner quelque chose d’autre.

La Bible nous invite plutôt à découvrir notre véritable identité en Christ, à être authentiques et à marcher dans la lumière de la vérité. « Vous êtes la lumière du monde » (Matthieu 5:14). Pas des ombres, pas des masques, mais de la lumière.

Les conséquences pratiques

Il y a aussi une dimension pratique qu’on ne peut ignorer. Les statistiques montrent que la criminalité augmente significativement la nuit d’Halloween. Alors que des millions de personnes descendent dans les rues, certaines en état d’ébriété, d’autres profitent de l’obscurité et du chaos pour commettre des actes malveillants. Cette réalité pratique s’ajoute aux préoccupations spirituelles.

Ce n’est pas un hasard si une fête qui célèbre les ténèbres attire aussi les ténèbres dans leur manifestation la plus concrète. Il y a une cohérence troublante entre le symbolique et le réel.

Reste l’objection des « expériences »

On a vu, on a entendu. Des personnes témoignent d’expériences paranormales, de contacts avec des défunts. Le récit de Saül consultant la médium d’En-Dor (1 Samuel 28) est souvent convoqué. Le texte, cependant, ne contredit pas l’ensemble biblique : l’épisode n’avalise ni la communication avec les morts ni la médiumnité ; il illustre la mécanique d’une usurpation et les ravages de la désobéissance.

Quant à la parabole du riche et de Lazare (Luc 16), elle emprunte au décor culturel de l’Hadès pour fustiger l’indifférence sociale, non pour rédiger un traité sur l’état des morts. À chaque fois, l’Écriture ramène le lecteur à l’essentiel : la vérité ne se mesure pas au spectaculaire de l’expérience, mais à la cohérence de la Révélation.

Si des phénomènes se produisent — et la Bible ne nie pas leur possibilité — ils ne sont pas ce qu’ils prétendent être. Ce ne sont pas les morts qui parlent, mais des contrefaçons, des imitations mensongères. La Bible nous met en garde : « Satan lui-même se déguise en ange de lumière » (2 Corinthiens 11:14). La capacité de tromper est au cœur de la stratégie du mal.

Que faire, concrètement ?

Faut-il en conclure que toute participation à Halloween serait condamnable ? La perspective biblique privilégie une ligne claire : on s’abstient de tout ce qui banalise l’occulte, instrumentalise la peur, valorise le macabre ou simule des interactions avec les morts. Cela n’implique pas de juger les personnes ; cela invite à juger les symboles.

Des familles choisiront de s’en tenir à l’écart. D’autres transformeront la date en occasion de bienveillance : déguisements non macabres pour les enfants, gestes de solidarité, veille de quartier, mots d’encouragement, distribution de friandises accompagnées de messages d’espoir. Il n’est pas indifférent de ce que l’on célèbre ; nos fêtes instruisent nos cœurs.

L’essentiel est de ne pas participer passivement, par conformisme social, sans réfléchir aux implications. Nos choix ont du sens. Ils révèlent ce que nous valorisons, ce que nous transmettons à nos enfants, ce que nous normalisons dans nos imaginaires.

La question la plus intime

Reste la question la plus intime : que cherchons-nous dans ces scénographies nocturnes ? Un frisson maîtrisé ? Une connivence sociale ? Ou l’illusion d’apprivoiser la mort ? La Bible, ici, n’humilie pas nos questions ; elle les apaise.

Si la mort est un sommeil, alors nos défunts ne souffrent pas, n’errent pas, ne nous observent pas en silence. Ils reposent. Et si la résurrection est promise, alors la vraie consolation n’est pas la simulation d’une présence ; elle est l’attente d’une rencontre. Cette attente n’est pas passive : elle produit une éthique lumineuse — vérité, douceur, justice — à rebours du culte de la peur.

Jésus a déclaré :

« Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie » (Jean 8:12).

Contrairement à Halloween qui célèbre la mort, Jésus est venu apporter la vie en abondance (Jean 10:10). Il a vaincu la mort par sa résurrection, offrant l’espérance éternelle à tous ceux qui croient en lui.

Une invitation à l’honnêteté

À ceux qui ne se reconnaissent pas croyants, à ceux qui cherchent encore, on proposera une simple honnêteté vis-à-vis de soi-même : ce que nous mettons en scène ce soir-là nous aide-t-il à vivre mieux, à aimer davantage, à espérer plus juste ? Il est des mythologies qui distraient ; d’autres qui diminuent. La sagesse consiste à discerner lesquelles nous façonnent.

« Car quel rapport y a-t-il entre la justice et l’iniquité ? Ou qu’y a-t-il de commun entre la lumière et les ténèbres ? » (2 Corinthiens 6:14).

Ce n’est pas une question rhétorique, c’est une invitation à la cohérence.

La prière n’est pas l’apanage des initiés. On peut dire sans formule : « Dieu, si tu existes, apprends-moi la vérité sur la mort et conduis-moi vers la paix. » C’est assez pour commencer. La suite, la Bible l’articule sobrement : il viendra un matin où la nuit ne tombera plus.

Conclusion : choisir la lumière

Halloween n’est pas qu’une simple fête commerciale inoffensive. Ses racines païennes, son symbolisme occulte, sa glorification des ténèbres et sa banalisation de la peur soulèvent des questions légitimes pour quiconque s’intéresse à la spiritualité et à la vérité.

Mais au-delà de la critique, il y a une proposition. La Bible ne se contente pas de nous mettre en garde contre les ténèbres ; elle nous offre une alternative lumineuse. Elle nous invite à marcher dans la vérité, à découvrir notre véritable identité, à vivre une vie libérée de la peur et des ténèbres.

Si vous êtes en recherche spirituelle, si vous vous posez des questions sur Dieu, sur Jésus ou sur le sens de la vie, sachez que vous n’êtes pas obligé de suivre la foule ou de vous conformer aux traditions culturelles sans réfléchir. Il y a un chemin de lumière, de vérité et d’espérance qui s’offre à vous.

« Vous êtes la lumière du monde… Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes œuvres, et qu’ils glorifient votre Père qui est dans les cieux. » — Matthieu 5:14-16

Il viendra un matin où la nuit ne tombera plus. En attendant, nous pouvons choisir, dès maintenant, de marcher dans la lumière.

Pour aller plus loin :

Si cet article a suscité des questions en vous, nous vous encourageons à explorer la Bible, à lire l’Évangile de Jean, et à découvrir qui est réellement Jésus-Christ. La vérité vous rendra libre.

Aller plus loin (étude gratuite) : MonEsperance.fr

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