Skip to main content

Nous  sommes  en  l’an  603  avant  Jésus-Christ  dans  la  magnifique  ville  de Babylone,  capitale  de  l’empire  néo-babylonien,  la  plus  grande  puissance politique et militaire de l’époque. Située sur les rives fertiles du fleuve Euphrate, cette cité incarne la grandeur et la splendeur de l’Antiquité . Célèbre pour sa majestueuse  muraille  aux  larges  portes  décorées  de  reliefs  impressionnants, Babylone est la quintessence de la puissance et de la prospérité . Au cœur de cette métropole se dresse le légendaire ziggourat d’Etemenanki, une imposante structure à sept étages considérée comme le « lieu où les cieux et la terre se rencontrent » . Les jardins suspendus de Babylone, l’une des sept merveilles du monde antique, ajoutent une touche poétique à la grandeur de la cité, témoignant de l’ingéniosité de l’architecture babylonienne.

Babylone prospère également en tant que centre économique et culturel.  Ses marchés animés, riches en diversité et en produits exotiques venus des coins les plus reculés du monde antique, attirent commerçants et voyageurs. La ville est un  foyer de connaissances  avec  sa  célèbre bibliothèque  qui  abrite une vaste collection   de   tablettes    cunéiformes.   Avec   ses   temples   majestueux,    ses monuments  imposants  et  sa  vie  culturelle  riche,  elle  est  un  témoignage intemporel de la grandeur de la civilisation mésopotamienne.

Babylone a dominé le monde pendant longtemps, comme l’ont fait de nombreux empires après elle. Cette quête de pouvoir, encore présente aujourd’hui chez les grandes nations, soulève la question de savoir qui, de la Chine, de l’Inde, des États-Unis ou de la Russie, dominera le monde. Quelles  sont  les prophéties bibliques concernant les pouvoirs politiques ?

La Bible nous dit qu’un jour, Nabuchodonosor, le roi de cet immense empire babylonien, fit un rêve étrange. Il était si marquant qu’il en perdit le sommeil. Son rêve était si impressionnant qu’il était évident qu’il s’agissait d’un message venant des dieux. En effet, selon les croyances de l’époque, les dieux parlaient à travers les rêves. Mais il n’arrivait pas à s’en souvenir.

Nabuchodonosor fit donc venir tous les sages, les prêtres et les magiciens de son empire afin que ceux-ci lui rappellent son rêve et lui en donnent l’explication.

La demande du roi pouvait paraître insensée, mais elle avait du sens.  Si les prêtres étaient vraiment en contact avec les divinités comme ils le prétendaient, ils devraient pouvoir demander aux dieux le contenu du rêve et son explication. Mais aucun d’entre eux ne fut capable de lui remémorer ce rêve, et encore moins de lui en donner une explication. Ce roi si puissant et imbu de lui-même ne pouvait  pas  tolérer  une   telle   incompétence  de  la  part   de  ses  conseillers, magiciens  et  sages.  Il  les  condamna  donc  tous  à  mort.  L’énigme  persistait, menaçant la stabilité du royaume, tandis que la perplexité envahissait la cour.

C’est dans ce contexte de crise que Daniel, un jeune captif juif connu pour sa sagesse, fut introduit devant le roi. Il faisait partie des jeunes Hébreux emmenés captifs à Babylone après une guerre contre Israël. Daniel ne connaissait pas le rêve que le roi avait fait. Mais il savait que son Dieu pouvait le lui révéler.

Le suspense planait dans l’air alors que les yeux de Nabuchodonosor se posaient sur cet homme inconnu qui prétendait avoir un lien avec le divin.

« Peux-tu me révéler les visions qui tourmentent mon esprit et m’en donner une explication ? » demanda le roi à Daniel, d’une voix chargée d’émotion.

Daniel, humble mais confiant, répondit  : « Donne-moi le temps, ô roi, et je chercherai la réponse auprès de mon Dieu. »

Les jours passèrent, laissant la tension monter dans la cité impériale. Chacun attendait avec impatience la réponse de Daniel. Dans l’intimité de sa chambre, Daniel s’agenouilla et pria, cherchant à recevoir la révélation divine. Après avoir prié,  la  Bible  dit  que  Dieu  révéla  à  Daniel  le  rêve  du  roi  ainsi  que  son explication. Un frisson d’émotion parcourut son être alors qu’il comprenait le message céleste.

Le matin venu, Daniel se présente devant le roi, le regard empreint de révérence et lui dit que ni lui, ni aucun humain ne saurait lui révéler ce rêve, mais que le Dieu du ciel qu’il sert en est capable. Il poursuit en disant que Dieu a donné ce rêve au roi pour lui faire savoir ce qui arriverait dans le futur. Puis il entreprend de raconter le rêve au roi :

« O roi, tu as eu une vision, celle d’une grande statue. Cette statue était immense et d’une splendeur extraordinaire. Elle était debout devant toi et son aspect était terrible. La tête de cette statue était d’or pur ; sa poitrine et ses bras étaient d’argent ; son ventre et ses cuisses étaient de bronze ; ses jambes, de fer ; ses pieds, en partie de fer et en partie d’argile. Tu regardais, lorsqu ‘une pierre se détacha sans l’action d’aucune main, frappa les pieds de fer et d’argile de la statue et les réduisit en poussière. Alors le fer, l’argile, le bronze, l’argent et l ‘or furent pulvérisés ensemble et devinrent comme la balle qui s ‘échappe d’une airede battage en été ; le vent les emporta, et l ‘on n ‘en retrouva aucune trace. Mais la pierre qui avaitfrappé la statue devint une grande montagne et remplit toute la terre. »

Le suspense atteint son paroxysme lorsque Daniel dévoile les détails de la vision, captivant l’attention du roi et de toute la cour. La  séquence  des  événements  prophétisés par Daniel tient l’audience en haleine, chacun réalisant l’importance  des paroles prononcées.

En entendant le récit de Daniel, le roi se souvenant de son rêve, est maintenant certain qu’il avait vu cela en rêve. La révélation du jeune captif jette une lumière nouvelle sur l’avenir du royaume, faisant naître l’espoir mais aussi la crainte. Nabuchodonosor, ému par cette vision transcendant le temps, se rend compte de la puissance de forces supérieures à la sienne.

Il reconnaît  donc  la  véracité  de  ce  que  dit  Daniel  et  est  prêt  à  en  accepter l’interprétation comme venant de Dieu lui-même. Daniel explique au roi que la grande statue composée de différents métaux représente des empires politiques successifs. La tête en or représente le royaume de Babylone ; la poitrine et les bras en argent symbolisent l’Empire médo-perse ; le ventre et les cuisses en bronze  représentent   l’Empire  grec  et  les  jambes  en  fer  l’Empire  romain. Finalement, les orteils de la statue en fer et en argile représentent une période de fragmentation politique. La pierre non taillée par des mains humaines qui frappe la  statue  aux  pieds  et  qui  détruit  tous  les  empires  antérieurs  représente l’établissement d’un royaume éternel.

Ainsi, dans un mélange d’émotion, de suspense et de révélation divine, l’histoire de Daniel et la vision du roi Nabuchodonosor deviennent une page inoubliable de la prophétie biblique, révélant  la  fragilité  des  empires humains  face  à  la grandeur du dessein divin. C’est un résumé de l’histoire de ce monde.

L’histoire confirme cette prophétie biblique sur la succession d’empires dans le passé .  En  effet,  l’empire  babylonien  s’est  étendu  de  605  à  539  avant  J.-C. Hammurabi, rendu célèbre par le Code de Hammurabi, a été l’un des dirigeants notoires de cet empire qui a atteint son apogée avec Nabuchodonosor II.

Vint ensuite l’Empire médo-perse de 539 à 331 av. J.-C. Fondé par Cyrus le Grand, l’Empire perse achéménide, l’un des plus vastes empires de l’Antiquité, couvrait une grande partie de l’Asie de l’Ouest.

Après l’Empire perse, il y eut l’Empire grec de 331 à 168 av. J.-C. Commençant avec les cités-États grecques et culminant avec l’empire d’Alexandre le Grand, l’Empire grec a laissé une empreinte durable sur la culture, la politique et la philosophie.

Finalement, il y eut l’Empire romain, qui a régné de 168 av. J.-C. à 476 apr. J.-C. L’Empire romain a été l’un des plus vastes et durables de l’histoire, avec des  contributions majeures au droit, à la gouvernance, à l’ingénierie et à la culture.

Ces empires ont joué un rôle crucial dans la formation de l’histoire mondiale et ont laissé un impact durable sur les sociétés et les cultures qui ont suivi. Le désir de  dominer  le  monde par  la  force  était  et  reste  encore  un  enjeu  majeur  de l’histoire  de   l’humanité .  Les  pouvoirs  politiques   se  caractérisent  par  cette recherche de la domination, et la question de savoir qui dominera le monde reste au cœur des questions géopolitiques.

De nos jours, plusieurs acteurs mondiaux exercent une influence significative sur les relations internationales. Les États-Unis d’Amérique occupent une place de premier plan sur la scène mondiale . Ils sont considérés comme une puissance mondiale majeure, influençant les domaines économiques, politiques, militaires et technologiques. Cependant, ce pays partage désormais la scène mondiale avec d’autres acteurs émergents.

La Chine a émergé comme une superpuissance économique et technologique au cours des dernières décennies. Elle est souvent perçue comme un acteur clé qui façonne l’avenir du monde par sa démographie et ses ambitions politiques. Son rôle sur la scène mondiale ne cesse de croître.

La Russie conserve une influence significative en tant que puissance militaire, énergétique et politique. Elle est souvent impliquée dans des affaires mondiales et participe à des alliances et des partenariats internationaux, notamment avec les régimes totalitaires.

L’Inde connaît une croissance économique rapide et aspire à jouer un rôle plus important sur la scène internationale. Sa population nombreuse et sa puissance économique croissante en font un acteur clé .

Bien que l’Union européenne ne constitue pas un seul État, elle joue un rôle important  sur  la  scène  mondiale  en  tant  que  bloc  économique,  politique  et diplomatique.   Les   États   membres   de   l’UE   collaborent   étroitement   pour influencer  diverses  questions  mondiales.  D’autres  pays  comme  le  Brésil  et l’Indonésie, ainsi que d’autres économies émergentes contribuent également à façonner l’ordre mondial.

La dynamique du pouvoir mondial est fluide et les stratégies géopolitiques sont souvent liées à la volonté d’établir une domination dans un domaine ou un autre. Dans  cette  bataille  mondiale  pour   la   domination,  une  nation  pourrait-elle prendre l’ascendant sur les autres ? Verra-t-on une nation s’imposer totalement au reste du monde ? Qui dominera le monde ?

Comme l’indique la prophétie biblique aux pieds en partie d’argile et en partie  de fer, à la fin des temps, aucune nation n’exercera une hégémonie totale sur le  reste de la planète. Les luttes pour dominer le monde ne seront que plus ardentes. Les  rapports  de  force  qui  caractérisent  nos  sociétés  concernent  tous  les  domaines : l’économie, la technologie, la finance, la politique, la démographie,  et bien sûr les armes.

Malheureusement,  cette  ambition  insatiable  des  hommes  et  des  nations  de dominer entraîne des complots, des manipulations, des trahisons, des guerres et toutes les souffrances que notre monde connaît. Jésus avait prophétisé en disant qu’à la fin des temps,

« ily aura des guerres et des rumeurs de guerre […] une nation se dressera contre une nation et un royaume contre un royaume »1 .

Nos sociétés  sont  incapables  de  se  satisfaire  de  ce  qu’elles  ont.  L’ordre  mondial exige toujours plus : plus de finance, plus d’influence, plus de pouvoir.

La prophétie biblique sur la succession des royaumes souligne cette volonté des sociétés d’affirmer leur suprématie. Tout au long de l’histoire, la domination a été  un  enjeu  majeur  des  pouvoirs  politiques.  Il  y  a  comme  un  besoin incompressible  d’imposer  et  de  s’imposer.  Comment  expliquer  ce  besoin  de domination ?

L’histoire nous montre que, depuis la nuit des temps, les hommes cherchent à se dominer les uns les autres. Cette caractéristique était déjà celle du diable qui s’est opposé à Dieu en se plaçant dans un rapport de concurrence. Le texte biblique nous dit qu’il a cherché à s’élever au-dessus de Dieu. Cette volonté de domination avait déjà été la sienne dans le ciel. Il voulait être égal à Dieu. Cette attitude amène le prophète Esaïe à faire une comparaison entre lui et le roi de Babylone :

« Tu te disais : je monterai jusqu’au ciel, je hisserai mon trône plus haut que les étoiles de Dieu, je siégerai sur la montagne où les dieux tiennent leur conseil [ …] je serai l’égal du Dieu très-haut. » 2

À l’inverse, Dieu propose une tout autre vision des choses. Un monde où la domination de l’autre n’est pas un enjeu ; un monde où les rapports humains sont basés sur le soutien réciproque, la solidarité ; un monde où la bienveillance est une valeur centrale.

Dieu lui-même a montré la voie en la personne de Jésus. Lui qui est Dieu a accepté  de  prendre  la  condition  d’une  humanité  déchue.  Le  Fils  de  Dieu  a accepté de devenir homme pour que l’homme devienne fils de Dieu. Dans la Bible, l’apôtre Paul explique que Jésus

« n’a pas voulu demeurer de force l’égal de Dieu. Au contraire, il a de lui-même renoncé à tout ce qu’il avait et il a pris la condition de serviteur. Il est devenu homme parmi les hommes […] Il a choisi de vivre dans l’humilité. »3

Ce  qui  caractérise  le  mal,  c’est  cette  volonté  de  dominer,  de   s’élever  au détriment des autres. À l’inverse, ce qui caractérise le bien, c’est ce désir de se mettre au service des autres. C’est ce royaume que Dieu veut instaurer.

Dans  la  vision  du  roi  Nabuchodonosor,  Dieu  révèle  que  c’est  lui  qui  tient l’histoire de ce monde entre ses mains. C’est lui seul qui pourra rétablir l’ordre et  la paix  dans  ce  monde  en  proie  au  chaos.  Les  empires  politiques  qui  se succèdent jusqu’à la fin des temps visent à dominer les autres. Mais cette pierre non taillée par des mains humaines qui frappe les pieds de la statue symbolise le royaume de Dieu. Un royaume d’une autre nature où la domination n’est plus de mise.

La prophétie biblique sur la succession de royaumes est pleine d’espoir, car elle se termine par l’instauration d’un royaume de paix et d’harmonie sur la planète. La pierre qui frappe la statue et qui grandit pour remplir toute la terre représente la souveraineté éternelle de Dieu. C’est une référence finale au règne de Dieu qui triomphera éternellement.

Si la première partie de cette prophétie biblique sur la succession des royaumes s’est réalisée, alors nous pouvons croire que la dernière partie sur l’instauration du royaume  de  Dieu  se  réalisera  également.  L’Histoire  nous  montre  que  la parole  de  Dieu  est  certaine.  La  prophétie  sur  les  pouvoirs  politiques  s’est accomplie. C’est donc avec confiance que l’on peut choisir de faire partie de ce royaume où la paix et la justice règneront. Tous ceux qui le veulent peuvent participer au royaume de Dieu. C’est votre choix.

Matthieu 24.6,7

Esaïe 14.13, 14

Philippiens 2.6-8

Savoir lire, c’est bien. Lire la Bible, c’est essentiel. 
Commande ta Bible gratuite dès maintenant !

Savoir lire, c’est bien. Lire la Bible, c’est essentiel.

Tu veux mieux comprendre
la Bible ?

Vous pourriez aussi aimer

L'avenir Révélé

L’Humanité Survivra-t-elle ? | L’Avenir Révélé

On raconte l’histoire de cet homme qui voulait se marier. Il cherchait la femme parfaite…
L'avenir Révélé

Quel avenir pour la planète ?

Le   16   décembre    2009,   le    film    «   Avatar …
L'avenir Révélé

Qui dominera le monde selon la Bible ?

Nous  sommes  en  l’an  603  avant  Jésus-Christ  dans  la  magnifique  ville  de Babylone,  capitale  de …