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On raconte l’histoire de cet homme qui voulait se marier. Il cherchait la femme parfaite : physiquement, intellectuellement et dans tous les domaines. Après plusieurs années de vie célibataire, son ami lui demanda s’il avait enfin trouvé cette femme parfaite qu’il espérait. Oui ! répondit-il. Pourquoi ne l’as-tu donc pas épousée poursuivit son ami ? Il répliqua : « Parce qu’elle cherchait l’homme parfait. »

L’histoire de cet homme à la recherche de la femme parfaite reflète le désir d’une humanité imparfaite en quête de perfection, que ce soit dans le travail bien fait ou dans la vie en général. Le texte biblique nous dit que lorsque Dieu créa l’homme, celui-ci était parfait et vivait dans un monde parfait. Le récit précise également que l’homme avait été créé à l’image de Dieu. Il ne s’agit pas ici simplement d’une ressemblance physique. L’image divine dont parle le texte biblique renvoie à des qualités comme l’intelligence, la parole et la créativité, ainsi qu’à la capacité de gouverner et de prendre soin de la planète.

Cependant, pour être totalement à l’image de Dieu, il lui fallait encore une dernière chose. Dieu la lui donna en lui donnant un ordre :

«Tu pourras manger de tous les arbres du jardin ; mais tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance de ce qui est bon ou mauvais …» Genèse 2.16, 17

Par cet ordre, Dieu donne à l’homme la possibilité de faire un choix. Adam et Ève devaient choisir de faire confiance ou non à Dieu. En réalité, Dieu leur fait don de la liberté ! La liberté, c’est mon choix. En donnant à l’homme le choix, Dieu leur dit : « Je veux que tu sois libre. Tellement libre que tu seras libre même de me quitter et de ne pas me faire confiance. » Sans liberté, l’homme n’aurait pas été totalement à l’image de Dieu.
Le récit se poursuit en nous disant comment le premier couple a fait usage de son libre arbitre pour choisir de ne pas suivre les instructions divines. C’est ainsi que le péché est entré dans le monde, créant un abîme entre l’homme et Dieu.

Les conséquences de leur choix sont immédiates et semblent irréversibles. Elles sont visibles au niveau de leurs émotions : ils ont honte et ont peur. Le sentiment de bien-être qui les habitait jusque-là a disparu. Ils sont envahis par des sentiments négatifs.

Ce ne sont pas seulement les émotions humaines qui sont affectées ; les relations entre les êtres humains le sont également. Adam et Ève, autrefois unis, commencent à se rejeter mutuellement la faute. Leur relation parfaite est brisée.

La souffrance entre dans le monde et, avec elle, le chaos. La Bible explique que

« par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu’ainsi la mort est passée à tous les humains. » Romains 5. 12

La faune et la flore sur lesquelles régnait Adam ont également été affectées. Toute la planète a été concernée par le choix de celui qui la dominait.

Cette mort n’est pas présentée comme une punition divine, mais comme la conséquence inéluctable d’une rupture avec la vie. La Bible nous dit que Dieu est la vie et qu’il n’y a pas de vie en dehors de lui. Toute vie procède de lui car c’est lui qui amène à l’existence tout ce qui vit.

« Au commencement était la Parole ; la Parole était auprès de Dieu ; la Parole était Dieu […] Tout est venu à l’existence par elle. » Jean1.1-3

En se séparant de Dieu, Adam et Ève se sont séparés de la source de la vie. La conséquence naturelle était donc la mort. La branche tire sa substance vitale du tronc. Si elle est coupée, donc séparée du tronc, elle est condamnée à mourir. Elle n’a pas de vie en dehors de celui-ci. De même, l’homme ne peut pas vivre sans Dieu, qui lui donne la vie.

Les conséquences de ce choix dramatique sont visibles partout. Le constat est unanime. L’histoire de l’humanité est parsemée de violences, de haine et de guerres, engendrant une misère profonde. Désormais, l’homme naît dans la souffrance, vit dans la souffrance et meurt dans la souffrance. Les maladies nous atteignent à la fois physiquement et psychologiquement, et même émotionnellement. Nul ne peut y échapper.

Tôt ou tard, nous y sommes confrontés et la finalité est partout la même : la mort.

Alors que la situation semblait désespérée, Dieu intervient par une prophétie :

« Le Seigneur Dieu dit au serpent : … Je mettrai de l’hostilité entre toi et la femme, entre ta descendance et sa descendance : celle-ci t’écrasera la tête et tu lui mordras le talon. » Genèse 15.14, 15

Cette prophétie semble mystérieuse. Et pourtant, c’est la première à avoir été donnée dans Bible, la plus ancienne et surtout la plus importante. Elle est présentée sous la forme d’une métaphore. Il est question d’une femme avec sa descendance d’une part, et d’un serpent de l’autre. Il y a une hostilité, un conflit entre les deux parties.

Cette image nous renvoie à d’autres textes de la Bible, notamment dans le livre de l’Apocalypse 14 . On comprend donc que le serpent est un symbole du diable ou des forces du mal. La postérité de la femme est un symbole de l’incarnation du fils de Dieu, Jésus-Christ. Nous sommes donc au cœur du conflit opposant les forces du bien aux forces du mal. Cette guerre est palpable dans tous les domaines et à toutes les époques. De nombreux films de cinéma reprennent cette thématique, car elle est au cœur de l’histoire humaine ainsi que dans l’histoire de nos vies personnelles.

Cette première prophétie biblique nous apprend que Dieu a prévu un plan pour sauver l’humanité du chaos engendré par le péché . La souffrance et la misère auxquelles nous sommes confrontés au quotidien ne sont pas une fatalité . Dieu a mis en place une solution pour tirer l’homme de ce mauvais pas.

Toutefois, le prix à payer est infiniment grand. Dieu va devoir envoyer son fils qui deviendra homme pour vivre parmi les hommes et mourir comme le plus misérable des hommes. Cela peut paraître invraisemblable. Pourquoi un créateur voudrait-il devenir comme une créature pour souffrir jusqu’à la mort ? Ne serait- il pas plus facile d’éliminer l’humanité et de créer une nouvelle espèce ?

Dieu n’a pas choisi la voie de la facilité, mais celle de l’amour. Il a accepté le sacrifice ultime par amour pour nous. Il a tout mis dans la balance pour nous sauver de cette vie tourmentée dont l’issue est toujours la mort.
Les sacrifices d’animaux dans l’Ancien Testament préfiguraient ce sacrifice ultime. Ils constituaient une façon pour les croyants d’exprimer leur foi en ce plan divin de rédemption. Chaque animal offert en sacrifice pointait vers celui du fils de Dieu sur la croix. En participant à ces sacrifices, les hommes exprimaient leur acceptation de ce don du ciel. Jésus est l’Agneau de Dieu, celui qui enlève les péchés du monde. Ce n’est pas simplement un événement historique, mais une réalité spirituelle qui touche chacun d’entre nous. Sa mort sur la croix est un acte d’amour qui transcende le temps et les cultures.

Plusieurs prophètes ont annoncé ce projet divin tout au long des siècles à travers de nombreuses prophéties. Le prophète Esaïe avait annoncé que Jésus naîtrait d’une vierge . Cette naissance surnaturelle devait être un signe montrant le caractère unique de l’événement : Dieu se fait homme. Cette incarnation reste un mystère, car elle est inconcevable. Non pas tant parce que la science ne peut pas l’expliquer, mais surtout parce que c’est une preuve d’amour infini de la part d’un Dieu qui accepte de devenir homme.

Le prophète Esaïe décrit en détails la venue du Fils de Dieu parmi les hommes. Il serait appelé Emmanuel, crucifié avec des brigands, rejeté par son propre peuple, enseveli avec les riches et guérirait beaucoup de personnes Esaïe 7.14 ; 53.3,5,9, 12. .

Le prophète Michée quant à lui, a annoncé le lieu de sa naissance : Bethléhem Michée 5.2 ; tandis que le prophète Zacharie a annoncé qu’il ferait une entrée triomphale à Jérusalem monté sur un âne Zacharie 9.9 . Il dit aussi qu’il serait vendu pour trente pièces d’argent et qu’on lui transpercerait les côtes Zacharie 11.12 ; 12.10 . David, quant à lui, dit dans les Psaumes qu’on lui donnerait du vinaigre à boire, qu’on partagerait ses vêtements en les tirant au sort, qu’on se moquerait de lui et qu’on le mettrait à mort Psaumes 69.21 ; 22.6-9 ; 18. . Ce ne sont là que quelques-unes des prophéties concernant Jésus.

Des siècles plus tard, les évangiles nous disent que toutes ces prophéties concernant Jésus se sont réalisées. Non seulement Dieu s’est fait homme, mais encore a-t-il accepté de souffrir et d’être torturé jusqu’à la mort.
Imaginons un jardin silencieux sous la lueur pâle de la lune, où Jésus, le Fils de Dieu, prie avec une intensité déchirante. Les oliviers se balancent doucement au vent, mais l’angoisse pèse lourdement sur ses épaules divines. Il sait ce qui l’attend : la trahison, la douleur, puis la mort sur une croix.

Pourtant, dans sa Passion, il accepte ce destin avec une détermination sereine, motivée par un amour incommensurable pour l’humanité .

La nuit s’épaissit alors que les gardes arrivent, guidés par Judas, l’ami qui a cédé à la peur et à la tentation. Le tumulte qui suit est brutal. Les accusations fusent, les regards se détournent. Pierre, l’apôtre, renie son maître à trois reprise, déchiré entre la loyauté et la peur. Mais Jésus reste calme, résigné à suivre le chemin tracé pour lui, offrant un exemple suprême de compassion et de pardon.

La Passion du Christ prend alors une tournure sombre et déchirante. Les fouets claquent, déchirant sa chair innocente. Sa couronne d’épines appuie contre son front, une blessure symbolique de toutes les souffrances humaines.

Portant sa croix à travers les rues pavées, il croise des visages empreints de pitié, de curiosité ou de mépris. Mais ses yeux reflètent une paix intérieure et une force qui transcendent la cruauté humaine.
Arrivé au Golgotha, la scène atteint son apogée.

Des clous acérés transpercent ses mains et ses pieds, mais ses paroles sont empreintes de pardon :

« Pardonne- leur, car ils ne savent pas ce qu ‘ils font. »

La douleur physique est accablante, mais c’est la souffrance spirituelle qui pèse le plus lourdement. Dans ce moment poignant, l’obscurité enveloppe le monde, reflétant l’agonie de l’univers devant ce sacrifice divin. Puis, c’est fini. Le souffle ultime s’échappe des lèvres de Jésus. Le ciel tonne, et la terre tremble. Le rideau du temple se déchire, annonçant une nouvelle ère de grâce et de rédemption.

Toutefois, dans le cœur des disciples, c’est le vide, la désolation. Comment accepter la perte de celui qui était la lumière du monde ? Jésus était pleinement conscient de la mission qui était la sienne. Il n’a pas été surpris par sa condamnation. Avant sa crucifixion, il avait expliqué à ses disciples qu’il serait livré aux responsables religieux de l’époque, que ces derniers le condamneraient et le livreraient aux autorités politiques ; qu’il serait fouetté et mis à mort par crucifixion.

La prophétie disait que le serpent lui blesserait le talon. Ce n’est donc pas sans souffrance que Jésus a accompli sa mission. Les siens l’ont trahi et le peuple s’est moqué de lui. On l’a giflé et craché au visage. La haine de ceux qu’il avait guéris s’est déchaînée. Le fouet lui a entaillé le dos. Les clous ont traversé ses mains et ses pieds. Sa chair se déchirait pendant que l’on plantait la croix dans le sol. Pendant des heures entières, il a souffert en essayant de respirer. La crucifixion était l’un des moyens de torture les plus atroces à l’époque. Il a souffert jusqu’à la mort !

La passion du Christ transcende les barrières du temps et de l’espace. Elle est une leçon d’amour pur et désintéressé, une invitation poignante à se sacrifier pour le bien d’autrui. C’est un récit qui, malgré les douleurs et les larmes, inspire l’espoir et la foi en un avenir où l’amour triomphe de toute adversité .
Cette mort pourrait paraître comme un échec. En effet, mourir, c’est la fin de toutes choses pour l’homme dans cette vie. C’est la défaite la plus totale qui soit. Et pourtant, la Bible parle de cette mort comme d’une victoire. Le prophète Esaïe explique que par sa mort, Jésus a porté nos iniquités :

« Il était transpercé à cause de nos transgressions, écrasé à cause de nos fautes ; la correction qui nous vaut la paix est tombée sur lui, et c’est par ses meurtrissures que nous avons été guéris. »

L’apôtre Paul dit que

« Dieu, lui, met en évidence son amour pour nous : le Christ est mort pour nous alors que nous étions encore pécheurs. »

Cette mort est la victoire du bien sur le mal, de l’amour sur la haine. Jésus a vaincu le mal par son sacrifice ultime. Ce combat spirituel pourrait paraître incompréhensible à certains. Mais la victoire a été acquise sur la croix. La prophétie de la Genèse s’est réalisée. La descendance de la femme, c’est-à-dire Jésus, a écrasé la tête du serpent qui incarne le mal. En agissant ainsi, il a ouvert la voie pour le salut des hommes.

Jésus lui-même a parlé de sa mort comme d’une glorification. Cette mort a été une révélation non seulement pour l’humanité, mais aussi pour l’univers entier. Elle a montré jusqu’où Dieu était désireux d’aller par amour pour ses créatures. Elle a également révélé le véritable caractère meurtrier du diable. La preuve a été faite que Dieu avait raison et qu’on pouvait lui faire confiance. Son amour est sans limite. D’ailleurs, la plus courte mais la plus grande définition de Dieu dans la Bible tient en trois mots : « Dieu est amour. »

Mais la mort n’est pas le dernier acte. L’une des prophéties les plus importantes concernant Jésus est celle de sa résurrection le troisième jour . Cette résurrection est tout aussi miraculeuse que son incarnation. Elle est incompréhensible sans la foi. Pourtant, elle est parfaitement cohérente et logique si l’on croit en la Création. Dieu est la vie, nous dit la Bible ; Dieu donne la vie ! Il était donc impossible que la mort le retienne. Cette résurrection rend totale la victoire de Jésus sur le mal. Elle est le prélude de la résurrection de tous ceux qui croient en lui. Par sa mort et sa résurrection, Jésus a rendu possible le pardon des péchés. Il est devenu le médiateur entre Dieu et les hommes. Il mène une œuvre de réconciliation pour ramener les hommes vers Dieu. Jean utilise plusieurs images pour décrire Jésus : il est le bon berger qui donne sa vie pour son troupeau, il est pour nous un avocat auprès de Dieu, le chemin qui mène au Père, etc.

Jésus est mort pour chacun de nous. Par son sacrifice, il nous ouvre la voie vers la vie éternelle. Cette prophétie biblique est certainement la plus importante. Telle une branche coupée du tronc et destinée à flétrir, nous étions condamnés. Mais par le don de Jésus, Dieu désire nous ramener à lui comme une branche que l’on peut de nouveau greffer au tronc. Jésus nous dit :

« Je suis le chemin, la vérité et la vie. »

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