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Imaginez-vous  transporté  sur  une  île  paradisiaque,  au  large  des  côtes  sud- américaines, perdue au cœur de l’océan Pacifique. Ce sanctuaire de tranquillité semble échapper au temps, baigné par les eaux cristallines et décoré de plages immaculées bordées de palmiers qui dansent sous la brise douce. Les collines verdoyantes se fondent dans l’horizon, offrant un spectacle de beauté sauvage et intacte.

Ce n’est pas uniquement en raison de ses eaux turquoise et de ses paysages à couper le souffle que cette île est paradisiaque. Sa végétation luxuriante avec ses cascades et ses cours d’eau abrite une faune éblouissante.

La vie y est marquée par une profonde connexion avec l’environnement naturel.  Les  habitants  vivent  en   symbiose  avec  la  terre   et  la  mer,  pratiquant  une  agriculture durable et une pêche respectueuse des ressources marines. Ici, la  simplicité du quotidien est synonyme de bonheur : on se ressource sur les plages, on partage des repas en famille ou on explore les richesses naturelles de son île.  Le temps semble suspendu dans cette communauté qui est fondée sur le partage  et la solidarité, où règnent harmonie et équité .

Les habitants  de  cette  île  sont  connus  pour  leur  hospitalité  légendaire  et  le respect mutuel.  Ce  sont  des  valeurs  fondamentales  et  chacun  contribue  à  la prospérité  collective.  Ils  vivent  en  harmonie  et  partagent  équitablement  les richesses.  Ils  bénéficient   d’une  organisation  sociale  et  politique  basée   sur l’égalité .  Le  travail  est  réparti  équitablement  et  les  décisions  politiques  sont prises de manière démocratique.

Ce lieu merveilleux n’existe pourtant que dans l’imaginaire de Thomas More. Dans son œuvre « Utopie », publiée en 1516, cet humaniste anglais décrit une société idéale, un modèle de justice et d’égalité, en contraste avec les abus et les inégalités de son époque. Depuis, le terme « utopie » est devenu synonyme de rêve, mais un rêve que beaucoup jugent irréalisable.

 

L’île d’Utopie est présentée comme un contre-modèle à la société européenne de l’époque, offrant une critique des injustices, des dysfonctionnements et des abus du pouvoir. « Utopie » est devenu un texte classique de la littérature politique et a influencé de nombreux penseurs, écrivains et mouvements sociaux à travers le monde.

À travers les siècles, les hommes ont rêvé d’un monde meilleur et ont tenté de réaliser leur propre utopie. Trois grandes voies ont été explorées.

La première d’entre elles est la politique. Les leaders politiques ont souvent cherché les moyens d’améliorer la situation de la société . Plusieurs systèmes politiques ont été expérimentés au cours de l’histoire humaine. L’un des plus anciens est la monarchie. Ce système, dans lequel le roi détient sa position en raison  de  sa  lignée  royale,  pouvait  sembler  attractif,  car  il  était  susceptible d’assurer  une  allégeance  sans  faille  du  peuple.  Cependant,  les  nombreuses monarchies n’ont pas réussi à créer le bien-être d’Utopie.

D’autres ont essayé la dictature bienveillante, dans l’espoir de contraindre tout un peuple à se plier aux lois pour mieux régir la société . Cependant, ce contrôle absolu d’un homme sur le peuple s’est plutôt révélé être une arme malveillante dans bien des sociétés au cours de l’histoire.

Le  communisme  promettait  une  société  sans  classes,  où  les  moyens  de production  seraient  détenus  par  la  collectivité .  Malheureusement,  cela  s’est traduit par une perte de liberté et une société souvent gérée par la délation.

De nos jours, on a largement promu les systèmes démocratiques dans lesquels le pouvoir est exercé par le peuple, favorisant la liberté d’expression et le respect des  droits  individuels.  Toutefois,  aucune  démocratie  n’a  évité  le  piège  des ambitions personnelles au détriment du bien commun.

De  la  monarchie  à  la  démocratie,  en  passant  par  le  communisme,  chaque système  politique  a  prétendu  pouvoir  créer  une  société  plus  juste.  Or,  les résultats ont toujours été décevants. Au fil des millénaires, tous les systèmes politiques,  avec  toutes  leurs  variantes,  ont  échoué  à  reproduire  Utopie.  Les violations  des  droits  de  l’homme  persistent  dans  de  nombreuses  régions  du monde, allant de la discrimination à la violence, à la répression politique et à d’autres formes d’injustice. Dans le même temps, les conflits armés, le terrorisme et les tensions géopolitiques constituent des menaces toujours plus grandes pour la paix et la sécurité à l’échelle mondiale.

La  deuxième  voie  explorée  pour  réaliser  le  rêve  d’Uptopie  est  la  science. Pendant des siècles, l’humanité a cru que la science serait la clé pour créer un monde  meilleur.  Les  êtres  humains  n’ont  cessé  de  chercher  comment  faire progresser   la   condition    humaine   sous    les   angles    alimentaire,   médical, économique, éducatif, etc. On a longtemps cru que les progrès de la science seraient le remède miracle  à tous  les maux  de  la  société .  On  a  inventé  des moyens de transport (voiture, train, avion, etc.), des moyens de communication, des outils pour cultiver la terre à grande échelle, des médicaments et du matériel médical, des machines de toutes sortes qui remplissent nos maisons. La science et les inventions ont été considérées, et c’est encore parfois le cas, comme la solution ultime pour créer un monde meilleur où il fait bon vivre.

Il  est  impossible   de  nier  que  les  inventions   ont  grandement   amélioré  les conditions  de  vie  de  nos  sociétés.  Elles  ont  permis  de  faire  reculer  de nombreuses maladies et d’améliorer la sécurité alimentaire. Jamais auparavant un aussi grand nombre de personnes n’avait atteint un tel niveau de confort, ni bénéficié d’un accès aussi large à l’information. Plus besoin de marcher des kilomètres pour chercher de l’eau au puit ni d’amasser du bois pour cuisiner ou se chauffer. Un simple bouton suffit pour produire la lumière, chauffer la maison et cuisiner. On peut discuter avec nos proches qui se trouvent à l’autre bout du monde,   regarder   un   événement   sportif   en   direct   avec   des   millions   de téléspectateurs. La nourriture abonde pour une grande partie du monde et la majorité de personnes a accès à l’éducation. Si l’on compare le XXIe  siècle aux millénaires qui nous précèdent, nous vivons dans un luxe jusque-là inégalé .

En fait, nous sommes entrés dans une ère de surconsommation où le commerce est devenu roi. Notre société moderne achète et vend plus que nécessaire et nous consommons au-delà de ce que la planète peut produire. Les industries et les entreprises sont sous pression pour vendre toujours plus et on ne conçoit plus un chiffre d’affaires qui ne soit pas en constante augmentation.

Cela correspond exactement à la description faite dans le livre de l’Apocalypse. On y trouve une prophétie selon laquelle les hommes de la fin des temps vivront dans le luxe et le confort. D’après cette prophétie, acheter et vendre seront les maître-mots d’une société en pleine décadence. Le livre de l’Apocalypse décrit la  société de la fin des temps en disant qu’elle vit dans le luxe, croyant ne manquer de rien : « Les marchands de la terre se sont enrichis par la puissance de son luxe. »

Mais force est de constater que le confort apporté ne nous a pas guéri de nos maux. Nos sociétés sont malades. Les chiffres de la violence et des crimes sont en  croissance  continue,  l’insécurité  gagne  du  terrain …  et  chaque   avancée médicale   est  contrebalancée  par  l’apparition  de  nouvelles  maladies.  Les disparités  de  revenus,  d’accès  à  l’éducation  et  à  la  santé  persistent  dans  de nombreuses  sociétés,  contribuant  aux  tensions  sociales  et  à  l’instabilité .  Les suicides  sont  en  constante  augmentation  et  constituent  l’une  des  premières causes de mortalité chez les jeunes. Nous sommes bien loin de la description de l’île d’Utopie décrite par Thomas More.

Une troisième voie a été explorée pour permettre à nos sociétés d’atteindre le bonheur d’Uptopie : faire la part belle aux plaisirs. Laisser plus de temps pour les  loisirs  et  créer  toujours  plus   de  distractions   :  clubs  de  loisirs,  parcs d’attraction, sports extrêmes, concerts, casinos, voyages, etc. Le tourisme est devenu un enjeu majeur dans beaucoup de pays. Le plaisir est devenu une valeur phare au XXIe  siècle. On gagne beaucoup plus dans le milieu des loisirs (sport, chanson, show business, etc.) que dans un travail indispensable à la vie comme l’agriculture ou la santé ! Se faire plaisir et donner libre cours à ses désirs sont devenus la norme. Nos sens sont sollicités quotidiennement par la publicité, qui cherche ainsi à susciter des besoins et des désirs à satisfaire.

En conséquence, les passions les plus destructrices ont été rendues accessibles au plus grand nombre. Dans ce monde de plaisirs, l’industrie du sexe tient une place  de   choix.  Elle  génère   en   effet  des  profits   considérables  grâce   à   la prostitution  et  la  pornographie.  Cependant,  ce  plaisir  est  souvent  associé  à l’exploitation humaine, à la violence et aux trafics en tout genre.

La drogue est également un plaisir destructeur qui figure en bonne place parmi les  distractions modernes.  Son  chiffre  d’affaires,  qui  se  compte  en  milliards d’euros, génère une criminalité grandissante.

Dans  notre  société  contemporaine,  l’égoïsme  se  manifeste  souvent  par  une focalisation  excessive  sur  les  plaisirs  individuels  au  détriment  du  bien-être collectif.  Ces  comportements  individualistes  se  tournent  vers  la  quête  de richesses et de plaisirs, souvent au détriment des autres.

L’amour de l’argent a toujours existé, mais c’est devenu une valeur plébiscitée dans nos  sociétés  modernes  où  l’inégalité  est  de  plus  en  plus  visible.  Dans certains pays, 1 % des plus riches détient jusqu’à 40 % de la richesse du pays, et la surconsommation est devenue la norme dans la plupart des pays occidentaux.

Bien que des progrès aient été réalisés, la pauvreté persiste dans de nombreuses régions du monde, avec des millions de personnes qui luttent pour satisfaire leurs besoins fondamentaux tandis que d’autres sont de plus en plus riches.

La Bible avait déjà anticipé cette réalité . Dans les prophéties concernant la « fin des temps » , elle décrit une société en crise, marquée par l’égoïsme, la cupidité, et une quête sans fin du plaisir : « Dans les derniers jours, il y aura des temps difficiles. Car les hommes seront égoïstes, amis de l’argent, fanfarons, hautains, blasphémateurs,   rebelles   à   leurs   parents,   ingrats,   irréligieux,   insensibles, déloyaux, calomniateurs, intempérants, cruels  [ …] enflés d’orgueil, aimant le plaisir plus que Dieu. »

Cette  description  semble  résonner  avec  l’état  de  notre  monde  actuel,  où  les inégalités,  la  violence   et  la  corruption  sont  omniprésentes.  Alors   que  les hommes mettent leurs espoirs dans la politique, la science et l’innovation pour changer les choses, la Bible nous dit que c’est le cœur même de l’homme qui pose problème.

Cependant,  la  Bible  ne  s’arrête  pas  à  ce  constat  pessimiste.  Elle  annonce également une solution : la promesse d’une société nouvelle, non pas imaginée par  l’homme,  mais  créée  par  Dieu  lui-même.  Ce  nouveau  monde,  souvent symbolisé par « la Nouvelle Jérusalem » , sera un lieu de paix, de justice et d’harmonie. Le livre de l’Apocalypse en parle ainsi : « Je vis descendre du ciel, d’auprès de Dieu, la ville sainte, la nouvelle Jérusalem, préparée comme une épouse qui s’est parée pour son époux […] Dieu lui-même sera avec eux et sera leur Dieu. Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu. »

Ce paradis, bien réel, surpasse toutes les utopies humaines. Dieu nous promet de mettre en place une société où régneront la justice et la paix. Une société où l’homme vivra en harmonie avec la nature. Une société qui ne sera pas une simple utopie, mais une réalité tangible.

Jésus a dit : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Je ne vous donne pas comme le monde donne. Que votre cœur ne se trouble point et ne s’alarme point. » Cette paix sociale et personnelle qui semble si inaccessible est rendue possible, non pas par  les moyens humains, mais par  l’intervention  du  Dieu créateur. 

Comme  notre  monde,  malgré  tous  les  efforts  humains,  correspond exactement  à  la  prophétie  biblique  sur  la  société  de  la  fin  des  temps  nous pouvons  être  certains que l’autre prophétie biblique  sur le rétablissement  de toutes choses se réalisera également.

Voulez-vous en faire partie ? Il y a une place pour chacun de vous dans la nouvelle Jérusalem.

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