Le 16 décembre 2009, le film « Avatar » a bouleversé l’industrie cinématographique. Réalisé par James Cameron, il a connu un succès sans précédent avec un budget de 237 millions de dollars transformé en 2,9 milliards de recettes. Ce film, qui a popularisé la technologie 3D, a marqué durablement les esprits. Véritable phénomène culturel à sa sortie, « Avatar » s’est imposé comme le plus grand succès de l’histoire au box-office mondial.
Il raconte l’histoire d’un peuple autochtone fictif vivant en parfaite harmonie avec son environnement, la planète Pandora. Ce peuple se considère comme les gardiens de la forêt luxuriante et des créatures qui l’habitent. Leur engagement envers la protection de la nature est sans compromis, puisqu’ils se perçoivent comme une extension de la planète elle-même. Ils vivent en symbiose avec la nature, considérée comme une entité vivante interconnectée.
Cette histoire s’inspire des véritables peuples indigènes qui luttent pour la préservation de leurs terres face aux pressions de la modernité . Ils sont devenus des exemples inspirants qui montrent qu’une coexistence respectueuse avec la nature peut être non seulement bénéfique pour l’environnement, mais aussi pour la survie et la prospérité de l’humanité .
Ces peuples indigènes ont longtemps été les gardiens incontestés de la nature, démontrant une connexion profonde et respectueuse avec l’environnement qui les entoure. Leur mode de vie traditionnel est souvent ancré dans des pratiques durables, qui préservent la biodiversité et assurent l’équilibre écologique. Cette approche harmonieuse de la nature se reflète avec force dans le film « Avatar » de James Cameron.
Cette idée d’un lien entre l’homme et la nature n’est pas étrangère au message de la Bible, notamment dans le récit de la Genèse. La Bible explique cette symbiose par le fait que l’homme n’est pas un extraterrestre, mais un pur produit de la planète. Elle enseigne que l’humanité a été créée à partir de la terre. L’homme est donc présenté comme une extension de la planète au même titre que la faune et la flore. De même qu’un arbre pousse du sol, Dieu a relevé la terre et a modelé l’homme avant de lui donner le souffle de vie. Cette description simpliste n’a pas vocation à être scientifique ; toutefois, elle souligne le lien existant entre l’homme et la nature. La planète est notre matrice. Nous sommes terriens dans tous les sens du terme. Nous venons de la terre et la meilleure preuve est que, à la fin de notre vie, nous retournons à la terre, comme le rappelle l’expression « poussière tu es, poussière tu retourneras » . Le sort de l’homme n’est pas différent de celui des arbres ou des animaux. Issus de la terre, nous redevenons terre à la mort !
Cette origine terrestre nous rappelle aussi que nous dépendons de la planète, car c’est elle qui nous nourrit, nous permet de respirer et de vivre. Le texte biblique le montre bien, car il poursuit en précisant que les fruits et les semences sont appelés à servir de nourriture à l’homme. L’homme reçoit donc de la planète ce dont il a besoin pour vivre et exister.
Toutefois, cette relation n’est pas unilatérale. Cette connexion entre l’homme et la terre implique des responsabilités. La planète donne, mais l’homme doit aussi apporter sa contribution. La Bible explique en quoi consiste cette responsabilité de l’homme à l’égard de la planète. Il doit la garder, la protéger et la cultiver. Créature à l’image de Dieu, être le plus intelligent de la planète, il a reçu de Dieu la mission d’en prendre soin. Ce mandat écologique lui confère un statut, une fonction. Il est désigné par Dieu comme le garant d’un équilibre écologique et d’une vie harmonieuse.
Malheureusement, ce fragile équilibre a volé en éclats avec l’irruption du péché dans notre monde. Immédiatement après la rébellion de l’homme, une prophétie est prononcée : la terre deviendra ingrate et l’homme devra souffrir pour en tirer sa nourriture. Cette prédiction n’a pas tardé à se réaliser. La relation symbiotique entre l’homme et la nature s’est vite détériorée et l’environnement terrestre s’est terriblement dégradé . L’homme porte une responsabilité majeure dans cette détérioration de l’environnement.
De nos jours, les enjeux écologiques sont vastes et complexes. Ils touchent de nombreux aspects de la constitution de la planète et de ses écosystèmes. Parmi les défis majeurs auxquels nous sommes confrontés sur le plan écologique, on peut citer le changement climatique. L’augmentation des concentrations de gaz à effet de serre dans l’atmosphère, due en grande partie aux activités humaines, entraîne des changements climatiques rapides. Ce phénomène se manifeste par des phénomènes météorologiques extrêmes, des élévations du niveau de la mer, des perturbations des écosystèmes et des impacts sur les communautés humaines.
La perte de biodiversité est également un problème majeur : la disparition rapide d’espèces animales et végétales est un phénomène préoccupant. La dégradation de l’habitat, la pollution, le changement climatique, la surpêche et d’autres activités humaines ont des impacts significatifs sur la biodiversité, compromettant la résilience des écosystèmes.
La déforestation constitue un autre défi. La conversion des forêts en terres agricoles, l’exploitation forestière non durable et d’autres formes de déforestation contribuent à la perte d’habitats, à la réduction de la biodiversité et à la libération de grandes quantités de dioxyde de carbone dans l’atmosphère.
Les problèmes les plus répandus sont la pollution de l’air, de l’eau et des sols. Les activités industrielles, agricoles et urbaines génèrent des polluants qui contaminent l’air, l’eau et les sols, avec de graves conséquences sur la santé humaine, la faune et les écosystèmes aquatiques et terrestres.
Une autre difficulté est la surexploitation des ressources de la planète. L’utilisation excessive et non durable des ressources naturelles, telles que la surconsommation d’eau, de combustibles fossiles, de minéraux et de sols fertiles, épuise les stocks naturels et entraîne des problèmes de durabilité et d’équité .
Pour clore cette liste non exhaustive des problèmes liés à l’écologie, notons la gestion inadéquate des déchets. La production de déchets, en particulier de déchets plastiques, constitue un problème croissant. Les déchets mal gérés contaminent la nature, menacent la faune et posent des problèmes de santé publique.
Notre planète souffre ! Plus personne n’en doute. La faune et la flore souffrent d’une dégradation de l’environnement de plus en plus rapide. La Bible avait anticipé cette situation à travers les mots de l’apôtre Paul qui dit :
« La création entière gémit et souffre comme une femme qui accouche. » Romains 8. 22
Pendant trop longtemps, on a considéré l’environnement comme de la matière quasiment inerte. Et pourtant, les progrès de la science nous ont ouvert une fenêtre sur l’infiniment petit, révélant un foisonnement de vie dans les moindres recoins de la planète, depuis les micro-organismes invisibles à l’œil nu jusqu’aux animaux marins vivant dans les profondeurs inaccessibles de l’océan. Tous subissent les conséquences d’une gestion désastreuse par l’homme. Même l’espace est pollué par des milliers de débris provenant de satellites et d’autres engins spatiaux.
L’homme ne semble pas avoir été à la hauteur de la responsabilité qui lui a été confiée. Avec le développement de la technologie, la puissance de destruction de l’homme est devenue exponentielle. Nos machines, nos usines, nos produits chimiques, etc., causent des dégâts irréversibles dont on a du mal à appréhender toutes les conséquences. Ces conséquences touchent la terre, l’air, la mer, les sources d’eau. La totalité de notre environnement est concernée. Les catastrophes sont de plus en plus nombreuses : inondations, tsunamis, sécheresses, érosion des côtes, épidémies, etc. La liste est très longue.
La Bible ne nous laisse pas dans l’ignorance sur ces sujets. La planète souffre et les conséquences vont ravager l’humanité . En effet, le dernier livre de la Bible, l’Apocalypse, décrit des événements qui semblent faire écho aux crises écologiques actuelles. Il y est question des sept dernières plaies.
La première plaie parle de maladies touchant les hommes. Les dérives écologiques dues à l’activité humaine sont souvent à l’origine des problèmes de santé publique. La dégradation de l’environnement, qu’il s’agisse de la pollution de l’air et de l’eau, de la perte de biodiversité ou du changement climatique, entraîne des répercussions directes sur notre santé .
La seconde plaie parle de la mort des animaux marins. Les océans ne sont pas épargnés par l’activité humaine. Les continents de plastiques dans les océans, également connus sous le nom de « vortex de déchets », sont des zones où des quantités massives de déchets plastiques sont piégées par les courants océaniques. Ces amas de déchets sont extrêmement préoccupants, car ils menacent la vie marine, contaminent les écosystèmes marins et peuvent même avoir des répercussions sur la santé humaine à travers la chaîne alimentaire.
La troisième plaie concerne les sources d’eau et les fleuves qui deviennent impropres à la consommation. Les rejets industriels, agricoles et domestiques contiennent souvent des substances toxiques telles que des métaux lourds, des pesticides et des produits chimiques nocifs qui polluent les cours d’eau et les sources. Cette pollution altère la qualité de l’eau, compromettant la survie des espèces aquatiques, contaminant les réserves d’eau potable et menaçant la santé des communautés riveraines.
La quatrième plaie parle de grandes chaleurs et de feux. Avec le changement climatique, les vagues de chaleur extrêmes augmentent le risque d’incendies de forêt, mettant en danger les écosystèmes naturels, les habitats humains et la santé publique. Ces feux émettent d’importantes quantités de CO2 dans l’atmosphère et entraînent la perte de la biodiversité .
La cinquième plaie mentionne les souffrances des hommes à cause des maladies. Cette plaie nous rappelle que, lorsque la planète souffre, les hommes ne sont pas épargnés.
La sixième plaie parle de guerres. Nous avons longtemps cru que les grandes guerres étaient de l’histoire ancienne. Mais l’actualité nous rappelle que l’esprit belliqueux des hommes est toujours présent.
Enfin, la septième plaie parle de tremblements de terre et de la grêle qui frappent les hommes. Puis, nous avons une description de l’effondrement du commerce mondial.
Ces prophéties sur des catastrophes écologiques à la fin des temps, n’ont pas pour but de nous effrayer. En effet, l’Apocalypse nous rassure que Dieu étendra sa main pour protéger ceux qui l’ont accepté comme sauveur. Ce livre est une invitation à entrer dans l’arche pour être sauvés des catastrophes. À l’image de Noé qui prêchait pour avertir les hommes de son époque, le livre de l’Apocalypse est un avertissement pour les hommes des derniers temps. Ils auront eux aussi la possibilité d’être sauvés.
Mais c’est aussi un avertissement pour ceux qui détruisent la Terre. Le livre de l’Apocalypse nous parle de ceux qui rejettent Dieu et qui n’ont aucun égard pour la planète. Le jugement est sans appel : ceux qui détruisent la planète seront détruits à leur tour. Le texte biblique nous dit que
« le temps viendra où Dieu jugera les hommes [ …] pour récompenser les saints qui craignent son nom [ …] et détruire ceux qui détruisent la terre. » Apocalypse 11.18
La responsabilité écologique de l’homme lui est rappelée. À la création, l’humanité a reçu de Dieu la mission de prendre soin de la Terre. Le désintérêt de l’homme pour cette mission ne sera pas sans conséquence.
Notre monde avance comme un train fou sans conducteur et sans moyen pour l’arrêter. Nous allons droit dans le mur. Ni les politiciens, ni les scientifiques, ni les mouvements écologiques ne peuvent éviter la catastrophe. Les prévisions les plus optimistes ne parlent que de la possibilité de ralentir l’inéluctable. Mais nous sommes bel et bien dans une impasse, une voie sans issue. Notre monde court à sa perte et personne ne peut l’empêcher.
Qui voudrait retourner en arrière et se déplacer à pied ou à cheval ? Qui voudrait vivre sans toute notre technologie, comme le faisaient les hommes de l’antiquité ? Qui voudrait vivre sans voiture, sans transport en commun, sans lave-linge, sans écran, sans les innombrables machines en tout genre qui nous simplifient la vie ? Personne n’envisage un retour en arrière à l’échelle de la planète.
Sans retour en arrière, l’humanité a-t-elle encore un espoir ? Devrions-nous nous résigner à une fin du monde sans lendemain ?
Heureusement, l’histoire ne s’arrête pas là . Cette prophétie funeste sur la destruction de la planète n’est pas le dernier acte de l’histoire de l’humanité . Le but de Dieu n’est pas seulement d’avertir, mais aussi de donner de l’espoir à l’humanité .
Certes, l’homme n’a pas de solution, mais celui qui a créé ce monde sait comment le réparer.
Tout espoir n’est pas perdu. Le message de la Bible est clair : bien que l’humanité semble incapable de réparer les dégâts qu’elle a causés à la planète, Dieu, le créateur, en a le pouvoir. La bonne nouvelle, c’est qu’il a prévu de restaurer ce monde, de créer un nouveau ciel et une nouvelle terre où il n’y aura plus de souffrance, de mort, ni de douleur. Il y a encore de l’espoir pour cette humanité en proie au désespoir. De même que Dieu a prévu une arche lors du déluge, il prévoit le sauvetage de tous ceux qui le veulent.
Citons une dernière fois la Bible :
« Puis je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre ; car le premier ciel et la première terre avaient disparu […] Et j’entendis du ciel une forte voix qui disait : « Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes ! Il habitera avec eux, et ils seront son peuple, et Dieu lui-même sera avec eux et sera leur Dieu. Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n ‘y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses auront disparu. » » Apocalypse 21.1-4
Même si les défis écologiques semblent insurmontables pour l’homme, Dieu a un plan pour sauver et restaurer notre planète. Cette régénération commence par nous, les hommes, si nous choisissons de vivre en harmonie avec ce plan. La faune, la flore et l’humanité sont concernées par cette restauration qui nous donne de l’espoir. Les problèmes écologiques sont certes, irréversibles pour les êtres humains, mais pas pour Dieu. En tant que créateur il peut régénérer notre planète qui se meurt. Cette régénération commence par les hommes de bonne volonté qui choisissent d’intégrer ce plan d’action en mettant Dieu au centre de leur vie.