Sur les collines désertiques du Montana, aux États-Unis, deux jeunes prospecteurs, Ferdinand Hayden et Fielding Meek, arpentent la vallée de la rivière Judith. Nous sommes au milieu du XIXe siècle, plus précisément en 1858, à une époque où les mystères des temps anciens commencent à peine à se dévoiler.
Un jour, alors qu’ils déplacent des roches et des sédiments, ils découvrent quelque chose d’étrange et inconnu. Des ossements fossilisés émergent du sol aride. Intrigués par cette trouvaille extraordinaire, ils décident de creuser plus profondément. Les os révèlent une histoire datant d’une époque où d’immenses créatures peuplaient la Terre : l’ère des dinosaures !
Mais quels sont ces animaux gigantesques ? Pourquoi n’en avait-on jamais entendu parler auparavant ? Et pourquoi ont-ils disparu ?
Les premiers fossiles avaient déjà été découverts en Angleterre et ailleurs en Europe dès le début du XIXe siècle. Cependant, ce n’est que plusieurs décennies plus tard que le monde scientifique a commencé à se passionner pour cette nouvelle discipline : la paléontologie. Un paléontologue britannique, le Dr Richard Owen, élabore la théorie d’une nouvelle race de reptiles. En 1842, il forge le terme « dinosaure » pour décrire ces animaux comme un groupe distinct de reptiles. Dès lors, la quête scientifique s’intensifie, et les esprits s’embrasent autour de la recherche de ces créatures.
Les montagnes du Montana deviennent alors le théâtre de ce qui sera appelé « la guerre des os » lorsque deux paléontologues rivaux, Othniel Charles Marsh et Edward Drinker Cope, se lancent dans une compétition acharnée pour découvrir
et décrire ces créatures préhistoriques. Ils exhument et décrivent de nombreux spécimens, y compris certains des dinosaures les plus célèbres comme le tricératops et le stégosaure.
Pendant ce temps, dans les plaines arides d’Amérique du Nord, les silhouettes imposantes des dinosaures émergent des strates rocheuses, bouleversant non seulement le paysage, mais aussi la compréhension de la vie sur Terre.
Les échos de cette découverte se propagent dans le monde entier et captivent l’imagination du grand public. Des artistes esquissent des représentations saisissantes de ces créatures disparues et les musées rivalisent pour exposer les fossiles les plus impressionnants.
La découverte des dinosaures devient une épopée cinématographique, où curiosité et émerveillement se mêlent dans un récit palpitant de la préhistoire. L’un des films les plus célèbres sur le sujet est « Jurassic Park » . Grâce à l’intelligence artificielle et à la 3D, de nombreux docufiction tentent de reproduire ce qui aurait pu être la vie de ces animaux à cette époque reculée. De nos jours, les jouets en forme de dinosaure sont disponibles dans tous les magasins et les représentations de dinosaures font désormais partie du paysage populaire.
Certains dinosaures sont particulièrement célèbres en raison de leur taille ou de leur apparence, tels Tyrannosaurus rex, Triceratops, Velociraptor, Apatosaurus (anciennement appelé Brontosaurus), etc.
Ces dinosaures sont parmi les plus connus en raison de leur notoriété dans la recherche paléontologique et de leur présence fréquente dans la culture populaire. Il existe cependant de nombreux autres dinosaures fascinants qui ont été découverts et étudiés au fil des ans.
Au XXe siècle, des découvertes importantes ont été faites dans le monde entier, notamment en Argentine, en Mongolie, en Chine et en Australie, élargissant notre compréhension de la diversité des dinosaures. Ces découvertes, combinées aux progrès technologiques comme la tomographie informatisée (CT), permettent aux paléontologues d’étudier les fossiles de manière plus détaillée, et ainsi de révéler des informations précieuses sur la biologie et le mode de vie de ces créatures.
Cependant, lorsqu’on parle des dinosaures, il est essentiel de distinguer les faits, les déductions et les hypothèses.
- Les faits proviennent des fouilles minutieuses qui ont permis de découvrir des ossements d’animaux gigantesques dans certaines strates de l’écorce terrestre. Il peut s’agir de squelettes plus ou moins complets ou d’empreintes fossilisées.
- Les déductions sont basées sur l’analyse de ces faits. Elles permettent, par exemple, de déterminer la taille, le poids ou encore le régime alimentaire de ces animaux à partir de l’usure de leurs dents.
- Les hypothèses concernent des éléments plus incertains, comme la couleur de leur peau ou leur mode de vie. Les docu-fictions, bien qu’inspirées de données scientifiques, reposent souvent sur ces hypothèses.
Toutes ces démarches se veulent scientifiques, même si elles n’ont pas toutes le même degré de certitude. Les docu-fictions sur les animaux préhistoriques ne permettent pas toujours au spectateur non averti de distinguer les faits déductibles des suppositions théoriques. Ainsi, on peut déduire, par la disposition des squelettes de jeunes animaux aux côtés des adultes dans la même strate au même endroit, que l’extinction des dinosaures est due à une catastrophe planétaire. Toutefois, les causes de cette catastrophe restent des hypothèses, au même titre que la couleur de leur peau ou leur mode de vie sociale.
Cette fin des dinosaures est associée à un événement majeur appelé l’extinction Crétacé-Paléogène. La communauté scientifique propose plusieurs scénarios pour expliquer cette extinction.
La première hypothèse est l’impact d’un astéroïde ou d’une comète. La théorie de l’impact suggère qu’un objet céleste d’environ dix kilomètres de diamètre a frappé la Terre près de la péninsule du Yucatan, au Mexique. L’énergie libérée par l’impact aurait provoqué des incendies massifs et des tsunamis et aurait projeté des quantités considérables de poussières dans l’atmosphère, obscurcissant le ciel.
La deuxième hypothèse est que d’importantes éruptions volcaniques auraient eu lieu dans la région de l’actuelle Inde. Ces éruptions auraient libéré d’énormes quantités de gaz à effet de serre et de particules dans l’atmosphère, contribuant aux changements climatiques et aux conditions environnementales difficiles. La réduction de la luminosité solaire et les perturbations dans la chaîne alimentaire auraient entraîné des conséquences dévastatrices pour de nombreuses espèces, y compris les dinosaures.
Certains chercheurs suggèrent que l’impact d’un astéroïde aurait été combiné à des éruptions volcaniques. Les particules émises lors de l’impact et des éruptions auraient bloqué la lumière solaire, provoquant un refroidissement important connu sous le nom d’« hiver nucléaire » . Cela aurait entraîné des conséquences graves sur la photosynthèse et la chaîne alimentaire.
La Bible propose également une explication. Elle nous parle d’un déluge, une catastrophe planétaire ayant entraîné la destruction massive de nombreuses espèces animales, comme le raconte l’histoire de Noé et du déluge. Depuis des milliers d’années, bien avant les scientifiques et les paléontologues, la Bible mentionne déjà la disparition de nombreuses espèces animales à cause de la corruption de l’humanité et du jugement divin.
Pour le croyant, ce déluge qui inonde la terre entière constitue également une explication plausible de la disparition de tous ces animaux de grande taille. La découverte des dinosaures est donc totalement compatible avec le récit biblique. Plus encore, elle le confirme, même si cette histoire n’est recevable que pour ceux qui choisissent de croire en la toute-puissance de Dieu ; car elle repose sur une intervention miraculeuse de sa part.
Dieu choisit Noé, un homme juste, pour construire une grande arche et y embarquer sa famille ainsi qu’un couple de certaines espèces animales. Le déluge dura quarante jours et quarante nuits, submergeant la terre entière. Après le déluge, Noé et sa famille sortirent de l’arche pour repeupler la Terre. Pour les croyants, ce récit offre une explication compatible avec la disparition des dinosaures et d’autres créatures préhistoriques.
En commentant cette histoire, un auteur biblique, l’apôtre Pierre, parle de Noé comme d’ . Cela nous laisse à penser qu’il a prêché tout au long de la construction de l’arche pour inviter les hommes à se joindre à lui afin d’être sauvés d’un déluge annoncé mais jamais vécu sur terre. La construction d’une telle arche a dû prendre de nombreuses années durant lesquelles les passants et les curieux se demandaient si Noé n’avait pas perdu la tête. Quelle idée de construire un vaisseau, d’y mettre toute sa fortune et tout son énergie alors qu’il n’y avait aucun danger apparent ! Mais Noé a continué à prophétiser sur la destruction de la planète et sur l’extinction de tout ce qui vivait à son époque.
C’était une prophétie qui paraissait peu probable compte tenu de l’histoire de la planète. Pourquoi ce qui ne s’était jamais passé devrait-il se produire maintenant ?
Qui aurait pu imaginer qu’il puisse pleuvoir au point d’inonder toute la Terre ? Du point de vue des probabilités, il n’y avait aucune raison de croire en un tel scénario. Mais c’est bien la fin du monde de l’époque que Noé a prophétisée, alors que rien ne pouvait le laisser croire.
Cette prophétie s’est-elle réalisée ? La fin du monde prédite par Noé s’est-elle concrétisée ? D’aucuns pensent que ce n’est qu’un mythe. Si la prophétie de Noé sur la destruction massive des êtres vivants et des animaux terrestres s’était réalisée, ne devrait-il pas y avoir des traces de sa réalisation dans l’histoire de l’humanité ?
Ces traces existent puisque d’autres textes anciens de plusieurs milliers d’années parlent d’un déluge et corroborent le récit biblique. C’est le cas de l’Épopée de Gilgamesh, une œuvre de la littérature sumérienne datant d’environ 2100 avant J.-C. qui parle du déluge. Un autre texte sumérien, l’Épopée d’Atrahasis, relate l’histoire d’un homme qui reçoit des avertissements divins sur un déluge imminent. Il construit une arche et y survit avec sa famille et divers animaux. Ces textes sont issus de la Mésopotamie. Même la civilisation maya, située à l’autre bout du monde, raconte une version du déluge dans un texte, le Popol Vuh.
Pour le croyant, ces récits confirment la parole de Dieu, qui depuis des millénaires parle d’une extinction d’espèces à travers le déluge. Les paléontologues peuvent proposer différentes théories pour expliquer cette extinction, mais le fait même qu’une telle disparition ait eu lieu concorde avec les Écritures.
Pendant des siècles, la science a ignoré la possibilité d’une extinction massive des espèces à la suite d’une catastrophe. Georges Cuvier (1769-1832), paléontologue et anatomiste français du début du XIXe siècle, a été l’un des premiers scientifiques à évoquer l’extinction des espèces. Il a avancé l’idée que la Terre avait connu une série de catastrophes naturelles majeures, entraînant des extinctions massives d’espèces. Selon Cuvier, ces catastrophes étaient des événements soudains et violents, tels que des inondations, des éruptions volcaniques ou des changements climatiques brusques. La théorie du catastrophisme de Cuvier était révolutionnaire pour son époque. Depuis, les avancées de la paléontologie et les découvertes de fossiles ont confirmé l’existence et l’extinction d’espèces à une époque lointaine.
Les théories sur cette extinction sont diverses, mais nous sommes interpellés par le fait que la Bible en parlait déjà, bien avant les découvertes sur l’existence des dinosaures. D’après le récit biblique, l’extinction des espèces n’est pas due à une
météorite ni à des éruptions volcaniques, mais au déluge survenu à cause de la méchanceté et de la violence des hommes. Les théories des paléontologues sur les causes divergent donc par rapport au texte biblique. Cependant, le fait scientifique d’une extinction des espèces corrobore le récit biblique. Le fait que la Bible nous en parlait déjà des milliers d’années avant les premières découvertes des paléontologues et de la compréhension de l’extinction des espèces, renforce notre conviction qu’elle dit vrai et qu’on peut lui faire confiance. La science montre donc que la prophétie de Noé sur la fin du monde à son époque a bien eu lieu et que les fossiles des dinosaures sont encore là pour le prouver. Tous ces ossements sont donc le témoignage concret que la catastrophe dont parle la Bible n’est pas un mythe et qu’il y a déjà eu une fin du monde. Dieu l’avait annoncée à travers la prophétie de Noé .
Le but de Dieu est d’avertir les hommes afin que ceux qui le désirent soient sauvés. La prophétie n’a pas pour but de faire peur et d’effrayer les esprits fragiles, mais au contraire de montrer que Dieu a un plan pour sauver les hommes de la catastrophe.
La Bible nous dit aussi que ce qui arriva du temps de Noé arrivera de même à la fin des temps : « Comme il arriva aux jours de Noé, ainsi en sera-t-il aux jours du Fils de l’homme ; on mangeait, on buvait, on se mariait, on donnait en mariage, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche ; alors le déluge vint et les fit tous périr. »2
De même qu’il a averti Noé, Dieu nous avertit qu’il y aura une autre fin du monde. Le livre de l’Apocalypse, que nous étudierons lors d’une autre conférence, nous en parle. Beaucoup d’hommes, croyants ou pas, se préoccupent d’une fin du monde et certains s’y préparent en construisant des bunkers !
Mais le message essentiel de la Bible est celui de l’amour de Dieu et de son le désir de sauver l’humanité . De même qu’il a averti Noé et ordonné la construction d’une arche, il nous avertit et nous propose une solution pour échapper à la destruction finale, une arche de salut. Cette solution se trouve au cœur du message biblique : « Car Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son fils unique afin que quiconque croit en lui ne soit pas perdu, mais qu’il ait la vie éternelle »3 .
Si vous souhaitez en savoir plus sur cette espérance et sur le plan de salut que Dieu propose, nous vous invitons à regarder les prochaines vidéos et à vous inscrire pour étudier la Bible.